Lundi 17 janvier 1944
Départ au travail à 5h.
Quelle sale journée. J’ai véritablement une drôle de gueule. Tous s’en aperçoivent.
Je n’ai jamais tant dormi dans mon placard. On peut croire que j’étais content d’entendre sonner 6h30.
Rentré, Jean est toujours là mais quelle tête mon Dieu. Il est vrai que je ne me vois pas.
Jean rentre à Friedrischafen où certainement on ne lui fera pas des compliments.
Nous nous couchons à 7h. C’est bien la première fois que cela m’arrive.