Vendredi 11 février 1944
Lever 11h30. Ai passé une mauvaise nuit. Cause la veille ai trop mangé. Ai encore rêvé de la France.
Déjeuner au Gasthaus. Il neige, il neige toujours. 3 mètres au sommet des montagnes. Deux Français entrent, conversation : « Tu vois celui là il doit être un artiste, il écrit toujours. Et que non ! Comme vous tout simplement. » Stupeur. Un peu plus j’étais Tirolien.
Ai remis de l’ordre dans la chambre qui véritablement en avait besoin. Suis allé voir Marcel qui commençait à faire ses premiers pas.
Poste, suis rentrée. N’ai pas le courage à aller aux bains, ai écrit à Pierrot. Bien dîné. Lecture.
Ai eu une lettre de ma cousine. Rien d’intéressant. Envoi de 250RM (100 JP / 150 PL).