Samedi 12 février 1944
Ai encore passé une nuit affreuse.
Je mange trop et l’estomac n’est plus habitué à un tel régime. De la sorte de je me suis levé tard.
Il neige, il neige encore sans interruption. Dornbirn a l’air d’un village russe où au long des rues se croisent les troïkas.
Descendu au Gasthaus. Bien d’ailleurs. L’après-midi suis allé me faire photographier chez Romberg en veste Tirolienne. On verra au moins au je suis allé au Tirol.
Sommes allés voir Marcel qui maintenant se promène de chambre en chambre. Avis au corps médical Françias.
Courses. Acheté une paire de skis 40m. Suis allé au cinéma. Film jeune, de l’entrain. Actualités bien. Présentation d’une machine à briser les traverses de chemin de fer. Formidable, elles cassent comme des allumettes.
À la sortie suis raccroché par Mitzi. Quelle barbe !
Suis monté chez Engel. Baiser.
Arrivé de Jean.