Lundi 3 janvier 1944
6h – Diable cela change rudement moi qui m’étais habitué aux levers à 10h30.
Enfin. Travail pas mauvais, je suis assis, combien de temps cela durera-t-il. Je ne sais pas. Abondance de courrier. Evidemment on me parle toujours d’Andrée. Je sais bien et d’ailleurs je le sens que je ne l’aime plus, l’ai-je d’ailleurs jamais aimée ?
Rentrée.
Coucher de bonne heure. Et dire que demain il en sera de même et ce pendant 6 mois encore !
Éléments historiques :